Verviers ne se porte pas bien!
Différents indicateurs socio-économiques ou autres confirment ce sentiment et cette réalité.
Ce n’est pas une fatalité mais la conjugaison de plusieurs facteurs politiques.
La mandature communale qui s’achève, est caractérisée par la dégradation des mœurs politiques.
A Verviers, la démocratie a été malmenée et en souffre encore aujourd’hui.
La particratie est omniprésente et elle se manifeste particulièrement dans les dossiers de la délocalisation du CHR ou du rachat du foncier de Citymall qui font l’actualité.
Paradoxalement le discours des partis qui invoquent leur présence aux autres niveaux de pouvoir ne trouve pas d’écho positif et ne se traduit pas dans les faits. A titre d’exemple citons le sous-financement de la rénovation du théâtre, l’état du palais de justice, la situation du site de la prison….
Il faut cesser de croire que les partis se soucient réellement de Verviers. Il y a trop longtemps que son statut et son rôle sont piétinés malgré certains discours condescendants.
Tout cela a pour corollaire la situation inquiétante d’une ville dont le centre symbolise le déclin.
Que dire et que penser de la gestion de ces dernières années ?
Elle est particulièrement décevante et insatisfaisante. Le Collège communal sortant affiche surtout une grande désinvolture et une propension à communiquer prématurément et superficiellement.
Les manquements et les échecs sont nombreux.
Comme en témoignent notamment la saga du stationnement payant, la pénible reconstruction des écoles sinistrées à Ensival et en Préjavais mais aussi les nombreux chantiers, l’état des voiries et des chemins vicinaux , de l’égouttage, la saleté publique,…
Comme en attestent le chancre créé par la gestion foireuse du dossier ‘Citymall’ ou encore l’incapacité du Collège communal à bien valoriser le foncier public dans l’hypercentre ( Belgacom, ancien Inno, C&A,…..) , et les incertitudes qui pèsent sur l’avenir de l’hyper centre.
Le sentiment de gâchis prédomine.
A cela s’ajoute des inconnues qu’il s’agisse d’une future localisation du CHR au Laboru ou qu’il s’agisse de l’affectation des réserves foncières (ZACC).
Ainsi que des inconnues d’ordre budgétaire et financier : la ville est sous perfusion via des plans Oxygène, elle a plusieurs épées de Damoclès au-dessus de la tête comme le coût présumé du litige des avantages sociaux dans l’enseignement. L’évolution des dotations au CPAS, aux Zones de police et de secours restent sources d’inquiétude.
La capacité d’emprunt et d’investissement pour la prochaine mandature 2025-2030, est déjà lourdement entamée par les coûts et surcoûts probables des grands projets publics comme ceux du Théâtre ou de la Cité administrative. Et par l’issue incertaine et imprévisible de la saga Citymall.